1. Comment aborder les douleurs pelvi-périnéales chroniques ? Un démembrement est-il possible ?
Les patients souffrant de douleurs pelvi-périnéales chroniques présentent la plupart du temps un large cortège de symptômes, intéressant simultanément la sphère digestive, urinaire et sexuelle.
Il est parfois difficile de faire un diagnostic face à des plaintes multiples ce d’autant plus lorsque la plainte est noyée par une composante psycho-émotionnelle envahissante.
2. Névralgie pudendale, une démarche diagnostique initiale d’élimination ?
Devant un syndrome douloureux pelvi-périnéal chronique devront être éliminées les pathologies proctologiques locales classiques, avant d’évoquer une névralgie pudendale, une autre névralgie périnéale, les pathologies intriquées comme les syndromes myo-fasciaux, voire un syndrome de sensibilisation pelvi-périnéale à la douleur…
3. J’ai une proctalgie fugace, c’est grave docteur ?
Cette pathologie est assez fréquente dans la population générale (8 à 10% de la population américaine expérimente cette douleur (1)), mais moins du quart des patient consulte en raison de cette douleur. Les patients sont surtout inquiets. Il s’agit pourtant d’une pathologie bénigne.
4. Coccygodynies chroniques
La première description d’une coccygodynie est faite en 1588, par le médecin flamand Henri de Smet (1537-1614), chez sa propre épouse à la suite d’un accident survenu en 1588. Longtemps ignorée ou du moins intéressant peu de monde, c’est JY MAIGNE (1) et Levon DOURSOUNIAN qui ont apporté le plus de contributions récentes à la compréhension et au traitement de ce syndrome.
Ce dossier a été coordonné par les Dr Amélie SENEAU-LEVESQUE et Dr François PIGOT pour La Revue et Convergences PP.