Chers Amis lecteurs,
Quand on m’a confié ce sujet sur le poil, je pensais qu’une simple bande de cire suffirait à en venir à bout. C’était sans présager de la complexité du sujet. Et oui, le poil est un vrai sujet… et un sujet qui fait débat !
Pour manier l’art de la rhétorique autour du poil, il nous faut déjà maîtriser quelques définitions :
- La dépilation, encore appelée « couper la tête » du poil. Vous l’aurez compris, il s’agit du fameux rasoir, de la tondeuse ou encore de la crème dépilatoire.
- L’épilation, ou comment « arracher le poil à sa racine ». Vous êtes plutôt « pince à épiler » ou « cire » ? Sans oublier la tendance du moment, l’épilation laser. Longévité, oui, mais à quel prix ?
Avoir le poil doux et soyeux ne suffit pas quand il s’agit de chirurgie. Mais que faire ? Quand ? Comment ?
Dans un match qui opposerait le poil au sinus pilonidal, le score serait de 2 – 0 en faveur du poil :
- 1er point, parce que sans lui, le sinus pilonidal n’existerait probablement pas.
- 2ème point, parce qu’il joue un rôle majeur dans la récidive.
No hair, no problem ? Le génie n’en saurait que faire, mais la science, elle, propose l’épilation laser.
Cela semble être l’arme parfaite pour tout guerrier du côté obscur. Je sais que vous avez la référence… Revenons à la science, qui nous dit, à travers une méta-analyse récente « OUI à l’épilation laser en prévention de la récidive du sinus pilonidal ». Mais il y a toujours un, mais… de la diversité dans les protocoles et des biais. Nous entrons au cœur du débat : Laser pour tous ? Laser au cas par cas ? Et si, finalement, le plus simple serait de laisser le choix au patient ? Après tout, c’est lui qui paye.
Loin de moi l’idée de caresser le lecteur dans le sens du poil, je vous invite à découvrir une fiche patient sur le sujet, spécialement élaborée pour vous.