Vittoria Balzano, 30 ans
Quel a été ton cursus ?
La première partie de mes études de médecine s’est déroulée à Paris, puis j’ai quitté la capitale pour un internat à Tours dans la belle région des châteaux de la Loire. C’est assez tardivement pendant mon internat que j’ai découvert la proctologie.
D’où t’est venue l’envie de te former en colo proctologie ?
A l’occasion de mon semestre orienté MICI j’ai découvert la prise en charge chirurgicale des LAP de Crohn ce qui m’a incitée à aller au bloc de proctologie lorsque cela m’était possible, et j’ai ensuite également assisté à d’autre types d’interventions, ce qui m’a beaucoup plu. Puis j’ai débuté les consultations de proctologie médico-instrumentales, encouragées par les séniors au CHU de Tours. Par la suite pour aller plus loin et finir de me convaincre, j’ai demandé un stage en inter-CHU 100% procto au sein du service de la Maison de Santé Protestante de Bordeaux Bagatelle, et ça a été le coup de cœur. Une discipline transversale, des prises en charge permettant le plus souvent de soulager rapidement les patients, et évidemment le côté manuel voire presque créatif par moment de la chirurgie.
Qu’envisages-tu pour demain ?
Selon les opportunités professionnelles qui s’offriront dans les prochaines années, idéalement une activité 100% procto, ou mixte gastro-procto.
Pour toi, le symbole de la colo proctologie c’est… ?
Marie-Caroline Blanc, 31 ans
Quel a été ton cursus ?
J’ai réalisé toutes mes études de médecine à Marseille, ville dont je suis originaire. Pour ce qui est de la colo proctologie, j’y ai surtout été formée lors de mes stages à l’hôpital Nord chez le Pr Berdah auprès de Carine Visée et Pierre Orsoni, et à la Timone auprès de Diane Mège et du Pr Sielezneff.
D’où t’est venue l’envie de te former en colo proctologie ?
C’est surtout une affaire de rencontre. La rencontre avec Carine Visée et Pierre Orsoni durant mon deuxième semestre d’internat à l’hôpital Nord à Marseille était une révélation humaine et donc professionnelle. J’ai fait la connaissance de deux personnes que j’admire énormément dans leur gestion des patients, dans leur façon d’appréhender la médecine, qui m’ont inspirée… et qui m’ont donc donner envie de faire la même chose qu’eux.
Qu’envisages-tu pour demain ?
J’aimerais exercer en chirurgie colorectale/coloproctologique et fonctionnelle, idéalement en CHU au côté de ceux qui m’ont formée. Mais avant ça, je suis avide de continuer à découvrir ce qui se fait ailleurs pour parfaire ma culture chirurgicale et ma formation…
Pour toi, le symbole de la colo proctologie c’est… ?
Une loupe à la Sherlock Holmes ? Qui représenterait la traque de LA bonne indication, l’élément clé de la chirurgie coloprocto, comme me le répétait souvent le Docteur Orsoni !
Mélanie Draullette, 29 ans
Quel a été ton cursus ?
Mon cursus a été plutôt classique. J’ai réalisé mon externat au sein de la sublime faculté de médecine qu’est Paris VII (les initiés comprendront <3) puis je suis partie en Touraine, région où il fait si bon de vivre, pour poursuivre ma formation en gastroentérologie. J’ai eu la chance d’y rencontrer ceux qui m’ont formée, avec patience, lors de mes débuts (parfois laborieux !). J’ai pour eux une reconnaissance éternelle. Malgré leurs efforts pour me convaincre de suivre leurs pas dans leurs spécialités respectives c’est bel et bien ma voie que j’ai choisi de suivre. Sachant depuis le début de mon internat que je souhaitais orienter mon exercice futur en proctologie médico-chirurgicale je suis allée à la rencontre (certains diront harceler… mais toujours avec le sourire !) de ceux qui sont devenus mes maitres afin d’entamer ma formation dans le domaine si passionnant qu’est celui des anus…
D’où t’est venue l’envie de te former en colo proctologie ?
Les anus ont toujours été un sujet d’intérêt pour moi ce qui fait souvent sourire ceux qui n’ont jamais eu à en souffrir ! Plus bel organe de l’organisme (une évidence !), le canal anal aussi fascinant par son anatomie que par sa fonction a éveillé toute mon attention ; ainsi j’ai choisi d’y consacrer mon métier. L’autre explication, plus vraisemblable, est mon attrait depuis le début de mes études, pour la chirurgie viscérale. A quelques centimètres près, tout aurait pu basculer mais, après avoir longuement hésité, j’ai finalement opté pour notre belle spécialité !
Qu’envisages-tu pour demain ?
Poursuivre ma formation auprès de mes maitres qui m’inspirent au quotidien et qui de par leur regard critique mais toujours bienveillant m’incitent à progresser davantage.
Pour toi, le symbole de la colo proctologie c’est ?
« Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux » évidemment ! La SNFCP, c’est une grande famille, du travail et du fun.